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jeudi 6 janvier 2022

Dénouement tragique d’Antigone


https://youtu.be/FgzftcRpC2Y

Antigone

Dénouement tragique d’Antigone

        I.  La situation de l’extrait

Le chœur demande à Créon d’épargner Antigone, Hémon implore également père. Le roi ne peut plus rien pour Antigone car dehors la foule, furieuse, réclame sa mort. Créon sort pour la calmer en laissant Antigone avec le garde elle lui dicte une lettre pour Hémon mais les autres gardes sont venus la chercher.
L’héroïne a subi son sort, jetée dans un trou, Hémon s’est suicidé près d’elle, puis le Chœur apprend à Créon le deuxième suicide, celui de sa femme Eurydice.  

     II. L’annonce de la fin

1. Le rôle du Chœur


      La fin de l’histoire est soulignée par la dernière apparition du Chœur (un personnage à voix multiple qui s’adresse à Créon), qui remplit le rôle du porte-parole commentateur et juge de l’histoire jouée. Ainsi, il rapporte l’apaisement total de la ville et la solitude de Créon après les morts successives de sa nièce, son fils et sa femme.
2. Le rôle du messager


Il permet la communication entre le dedans et le dehors et dispense de donner des spectacles tumultueux et des scènes de meurtres. Le messager est un narrateur anonyme qui doit demeurer impersonnel pour délivrer son message le plus exactement possible.

 III. La gratuité de la mort

L’enterrement de Polynice n’était qu’un prétexte pour la mort d’Antigone qui n’a pas de sens que pour elle-même. Aussi, la mort d’Hémon et de sa mère reste injustifiée.
Par ailleurs, le rideau se lève et se ferme sur les gardes qui jouent aux cartes.  

IV. L’absurdité de l’histoire

L’histoire d’Antigone est absurde vu la gratuité des morts dans la pièce ainsi que l’indifférence des gardes qui continuent à jouer aux cartes .Pour le roi Créon, il reprend son travail comme si rien ne s’est passé.  

mercredi 5 janvier 2022

Comment situer un passage? exemples des 3oeuvres


https://youtu.be/Aka70SCsyes

Comment situer un passage? 

La situation d'un passage consiste à rappeler les événements antérieurs à ce passage et qui assurent un enchaînement avec ce dernier.

Le but de la situation d'un passage 

Tester les compétences de l’élève concernant la lecture d’une œuvre intégrale.

Exemple n°1 : 

Chapitre X, Boîte à Merveilles: «un matin…sa face ».P216-217

 La situation : 

Après avoir perdu son capital aux enchères des ‘haïks’, Maalem Abdeslam a quitté sa famille pour aller travailler comme moissonneur aux environs de Fès. Plus tard, un messager demande de  voir Lalla Zoubida.

Exemple n°2 : 

La scène XII, Antigone : «Avais-tu parlé…Appelle tes gardes! »P64-97

La situation : 

Après l’arrestation d’Antigone par les gardes suite à sa deuxième tentative d’enterrer le cadavre de son frère Polynice. Elle est emmener devant son oncle le roi Créon.

Exemple n°3 :

 Chapitre XIV, Le Dernier jour d’un Condamné: «Quand je revins à moi…les forçats qui partaient ».P216-217

La situation : 

le condamné assiste depuis une deuxième cellule au rite cruel du ferrement des forçats. Cependant, à la fin du spectacle tous les prisonniers le désignent en lui rappelant sa condition de condamné à mort avec un ton moqueur , il finit par perdre conscience d’où son transfert à l’infirmerie.  

mardi 4 janvier 2022

théâtre vocabulaire du théâtre

 

Vocabulaire du théâtre 

Complétez le pointillé avec les mots convenables.(anachronisme, tirade, protagonistes, aparté, monologue, réplique, didascalie, scène, acte, tragédie, quiproquo)

1. …La tragédie …………………… : Sous-genre littéraire qui met en scène les conflits politiques ainsi que l’affrontement de l’homme et du destin. La fin est toujours malheureuse. 

2. Les protagonistes ………………………. : Personnages principaux , exemple Créon, Antigone. ..

3. L'acte …………… : Ensemble de scènes qui forment un découpage de l’action dramatique. 

4. La scène …………….Sous-partie de l’acte , déterminée par l’entrée ou la sortie d’un  personnage. 

5. La scène …………… : plateau sur lequel se passe la scène théâtrale. 

6. La didascalie ……………………. :Indication de mise en scène, écrite en italique donnant des informations sur les personnages, sur le ton des paroles, les gestes, les mouvements. 

7. La réplique …………….. : Parole qu’un personnage dit en réponse aux paroles qui lui sont adressées. 

8. Le monologue ………………. : Discours prononcé par un personnage seul sur scène. 

9. La tirade……………… :Longue suite de phrases :récit d’un rêve ou une longue argumentation. 

10. L'aparté …………….Parole adressée par le personnage à l’intention du public. Les autres personnages sur scène ne sont pas censés l’entendre .

11. Le quiproquo ……………….. : les personnages ne parlent pas de la même chose et ils n’ont pas conscience de leur malentendu. 

12. L'anachronisme …………………. :Quelque chose ou un événement qui n’est pas remis à sa date ou dans son époque.  


Voir aussi:👍👍👍👍



Correction examen régional Fès-Boulemane 2013

 


Correction examen régional Académie de Fès-Boulemane (Session de juin 2013)



Texte : 

-ANTIGONE: Lâchez moi. Vous me faites mal au bras avec votre main.

-CRÉON, qui serre plus fort.- Non. Moi, je suis le plus fort comme cela, j’en profite aussi.

-ANTIGONE, pousse un petit cri.- Aïe!

-CRÉON, dont les yeux rient- C’est peut-être ce que je devrais faire après tout, tout simplement, te tordre le poignet, te tirer les cheveux comme on fait aux filles dans les jeux. (Il la regarde encore. Il redevient grave. Il lui dit tout près.) Je suis ton oncle, c’est entendu, mais nous ne sommes pas tendres les uns pour les autres, dans la famille. Cela ne te semble pas drôle, tout de même, ce roi bafoué qui t’écoute, ce vieil homme (…) qui est là, à se donner toute cette peine pour essayer de t’empêcher de mourir ?

-ANTIGONE, après un temps.- Vous serrez trop, maintenant. Cela ne me fait même plus mal. Je n’ai plus de bras.

-CRÉON, la regarde et la lâche avec un petit sourire. Il murmure.- Dieu sait pourtant si j’ai autre chose à faire aujourd'hui, mais je vais tout de même perdre le temps qu’il faudra et te sauver, petite peste. (Il la fait asseoir sur une chaise au milieu de la pièce. Il enlève sa veste, il s’avance vers elle, lourd, puissant, en bras de chemise.) Au lendemain d’une révolution ratée, il y a du pain sur la planche. Mais les affaires urgentes attendront. Je ne veux pas te laisser mourir dans une histoire de politique. Tu vaux mieux que cela. (…) Tu crois que cela ne me dégoûte pas autant que toi, cette viande qui pourrit au soleil ? Le soir, quand le vent vient de la mer, on la sent déjà du palais. Cela me soulève le cœur. Pourtant, je ne vais même pas fermer ma fenêtre. C’est ignoble, et je peux même le dire à toi, c’est bête, monstrueusement bête, mais il faut que tout Thèbes sente cela pendant quelque temps.- Tu penses bien que je l’aurais fait enterrer, ton frère, ne fût-ce que pour l’hygiène! Mais pour que les brutes que je gouverne comprennent, il faut que cela pue le cadavre de Polynice dans toute la ville, pendant un mois.

-ANTIGONE: Vous êtes odieux!

I. ÉTUDE DE TEXTE (10 points) :

 A-Contextualisation (2 pts):

1. Complétez le tableau suivant après l’avoir reproduit sur votre copie :  (0,25 x 4pt)

   -Titre de l'œuvre: Antigone,
   -Nom de l'auteur: Jean Anouilh
   -Genre littéraire: Une tragédie moderne
   -Siècle: XX -ème

2)   a- Quel lien de parenté unit Antigone à Créon ? (0,5)     

    -Créon est l’oncle d’Antigone ou bien Antigone est la nièce de Créon     

      b- Précisez l’acte commis par Antigone et qui a provoqué la colère de Créon. (0,5)

     -L’acte commis par Antigone et qui a provoqué la colère de Créon est l’enterrement du cadavre de son frère Polynice. 

                            B-Analyse (6 pts) :

3)  a-Pourquoi Antigone demande-t-elle à Créon de la lâcher ? (0,5)     

 -Antigone  demande à Créon de la lâcher parce qu’il lui fait mal en serrant fortement son bras.     

b-Face à cette réaction d’Antigone , Créon a-t-il éprouvé un sentiment de regret, de supériorité ou de sympathie ? (0,5)  

 - Face à cette réaction d’Antigone, Créon éprouve un sentiment de supériorité: << je suis le plus fort comme cela >>.

4) Créon veut t-il punir Antigone ou au contraire lui sauver la vie ? (0,5)

-Créon veut sauver la vie à Antigone.  

Justifiez votre réponse en relevant une expression dans sa 2ème réplique. (0,5)

-<< Ce vieil homme qui est là, à se donner toute cette peine pour essayer de t’empêcher de mourir ?>> ou <<je vais tout de même perdre le temps qu’il faudra et te sauver >>.

5. Dites si la proposition suivante est vraie ou fausse : << Créon est convaincu d’être toujours un chef d’état respecté.>> Justifiez votre réponse en relevant une expression dans sa 2ème réplique. (1)

-La proposition est fausse. 

-La justification : la 2ème réplique :<<Ce roi bafoué >> c’est-à-dire ridiculisé. 

6. << Il y a du pain sur la planche >>. Cette phrase, appartenant au niveau de langue familier, veut dire que : 

a- Créon à beaucoup de travail devant lui ; 

b- Créon à assez de pain pour son peuple ;

c- Créon prépare du pain sur une planche. (0,5)

-Cette phrase veut dire que Créon a  beaucoup de travail devant lui. 

7) a-En parlant du corps sans vie dans sa dernière tirade, Créon a-t-il employé une tonalité laudative (valorisante) ou péjorative(dévalorisante) ? (0,5)

-Il s’agit de la tonalité péjorative. 

   b- Relevez une phrase qui justifie votre réponse. (0,5)

-<<Cette viande qui pourrit au soleil >>, << tu crois que cela ne me dégoûte pas >>                       

8. Dans la liste ci-dessous, relevez deux sentiments que relève la dernière réplique d’Antigone vis-à-vis de Créon : Le mépris – la peur - la jalousie – la colère - la satisfaction- l’admiration. (0,5×2)

 – Les deux sentiments sont : le mépris et la colère. 


                               C-Réaction (2pts):                        9. Doit-on utiliser la violence pour convaincre quelqu’un ? Justifiez brièvement votre point de vue. (1) 

-Il est sûr que la violence n’est plus un moyen pour convaincre quelqu’un ou encore pour le faire changer d’avis, du fait qu’elle est un acte barbare et agressif qui ne peut engendrer que la violence et le mépris au lieu de résoudre une situation conflictuelle en recourant à la communication. 

10. Selon vous, faut il favoriser ses proches (leur accorder un avantage) lorsqu’on occupe un poste de responsabilité ?  Dites brièvement pourquoi. (0,5×2) 

Selon ma propre vision, il est illégal de favoriser ses proches lorsqu’on occupe un poste de responsabilité car c’est une injustice envers les autres personnes .


         Correction de la production écrit

 Sujet :                  La violence          

lundi 3 janvier 2022

Valeurs du passé simple et de l'imparfait




Les valeurs du passé simple et de l'imparfait

 



Remarque:

Dans un récit au passé, le présent de la narration est utilisé

 avec d'autres temps du récit pour actualiser les événements

et créer l'effet du réel :

v « Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. »

Le présent de l'énonciation (indique le moment où l'émetteur parle)

 exprime un fait ayant lieu au moment où l'on parle ou on écrit

 (moment de l'écriture) qui permet aussi de faire des commentaires :

v « Moi je ne dors pas, je songe à ma solitude...Ma solitude

ne date pas d'hier. » (Elle est actuelle)


Application : Conjugaison : passé simple et l'imparfait.

1-   L’imparfait :     

 Règle générale : Pour conjuguer un verbe à l'imparfait de l'indicatif : on

cherche son radical. Pour cela, on prend le radical de la première personne

du pluriel (= nous) au présent de l'indicatif. On rajoute ensuite les

 terminaisons de l’imparfait ; ce sont les mêmes pour tous les verbes : –ais, 

–ais, –ait, –ions, -iez, –aient

                            Exemples :

 

Les terminaisons

1er groupe

2e groupe

3e groupe

je / j'

-ais

aimais

finissais

mettais

tu

-ais

aimais

finissais

mettais

il / elle / on

-ait

aimait

finissait

mettait

nous

-ions

aimions

finissions

mettions

vous

-iez

aimiez

finissiez

mettiez

 

ils / elles

-aient

Aimaient

finissaient

mettaient

Les auxiliaires

avoir

être

je / j'

avais

étais

tu

avais

étais

il / elle / on

avait

était

nous

avions

étions

vous

aviez

étiez

ils / elles

avaient

étaient

 

           

 






Remarque : Certains verbes peuvent s'écrire avec plusieurs

 i successifs, ou avec un y suivi d'un i !
Exemples : Nous criions, vous criiez, nous payions, vous payiez.

         2-le passé simple 

         a. Verbes du 1er groupe

Ils se conjuguent avec la voyelle -a (sauf à la 3e personne du pluriel).
Exemple :
J’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous aimâtes, ils aimèrent. 
Attention !

Le verbe « aller », bien que n’appartenant pas à ce groupe, se conjugue

sur le même modèle :
J’allai, tu allas, il alla, nous allâmes, vous allâtes, ils allèrent.

b. Verbes du 2e groupe

Ils se conjuguent avec la voyelle -i.
Exemple :
Je finis, tu finis, il finit, nous finîmes, vous finîtes, ils finirent.

c. Verbes du 3e groupe

Ils peuvent se conjuguer avec trois lettres différentes :
 
*i (comme au 2e groupe) : descendre, peindre, battre, mettre,

    couvrir, cueillir, dire, etc. + voir. 
Exemple : Je mis, tu mis, il mit, nous mîmes, vous mîtes, ils mirent.
  *u : savoir, pouvoir, vouloir, plaire, connaître, croire, boire, vivre,

lire…
Exemple : Je sus, tu sus, il sut, nous sûmes, vous sûtes, ils surent.
 
*in : tenir, venir et leurs composés. 
Exemple : Je tins, tu tins, il tint, nous tînmes, vous tîntes, ils tinrent.

d. Les auxiliaires

Les auxiliaires « être » et « avoir » se conjuguent avec la voyelle -u :
• être : je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent
• avoir : j’eus, tu eus, il eut, nous eûmes, vous eûtes, ils eurent.

Voir aussi:👍👍👍👍

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